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Anne-Charlotte Falck
La Falcktory

Bureau La Falcktory
 

La Falcktory
Le triomphe de la spontanéité

Elle pensait faire un simple pied de nez au chômage en créant son statut d’autoentrepreneur, Anne-Charlotte Falck est aujourd’hui à la tête d’une agence de communication qui ne compte pour clients que des marques qui l’inspirent. C’est là la pierre angulaire -et je le crois le secret - de La Falcktory- : la sensibilité. Elle a commencé comme ça Anne-Charlotte et n’a jamais renoncé à ses intuitions, à ne choisir de propulser que des projets qui la passionnent. Pas de promesses aux quatre vents à ses clients, pas d’omniprésence confinant au harcèlement auprès des journalistes juste une relation de confiance et des outils de communication performants.

Dénicheuse de talents

Aux prémices de La Falcktory, Anne-Charlotte qui est en passe de démarcher des clients se fait une promesse, celle de ne collaborer qu’avec des marques qui la séduisent. Quel que soit leur secteur, Anne-Charlotte scrute les jeunes entrepreneurs prometteurs et dès lors qu’elle aime le produit, propose ses services. Guillemette Mesnard, la fondatrice de Maison Guillemette est la première à lui confier les rênes de sa communication, une mission formidable puisque la marque n’a que quelques mois et qu’il y a donc tout à faire « même quelques nœuds sur les bracelets ! ».
Mode, gastronomie, décoration, Anne-Charlotte veille sans relâche, lorsqu’elle découvre la marque Jamini et tombe aussitôt en amour de son univers, avec toute la spontanéité qui la caractérise elle se présente à sa créatrice « je lui ai dit que j’adorais sa marque, que je ne connaissais aucun journaliste dans la décoration mais que ça me plairait beaucoup de m’occuper de sa communication et c’est comme ça que notre collaboration a commencée ! ».
La liste est longue des talents qu’elle a accompagnés dès leurs débuts et qui sont aujourd’hui devenus incontournables dans leurs domaines. Je le lui fais remarquer, Anne-Charlotte balaie le compliment. Il n’en reste pas moins qu’elle a visiblement du flair pour découvrir avant les autres les numéros Un de demain.
Bien sûr Anne-Charlotte développe son réseau de journalistes mais l’assure : « C’était vraiment bien de ne sélectionner que de belles marques dès le départ parce qu’en me présentant aux journalistes ils ont saisi ma ligne directrice. Et comme je ne suis pas du genre à inonder d’appels un journaliste pour placer une de mes marques, c’est eux qui me contactent directement pour piocher dans nos talents et c’est toujours avec de chouettes choses à me proposer ».

Dotée d'une équipe chevronnée

Notre entretien est l’occasion pour Anne-Charlotte de prendre du recul sur La Falcktory

« Je n’avais pas projeté tout ça, et parfois j’ai l’impression que c’est trop lourd pour moi mais heureusement je ne suis pas seule. »

Dès le départ, Anne-Charlotte forme une stagiaire puis les contrats affluant, embauche une attachée de presse en freelance. Elles sont alors 3 pour répondre aux demandes des clients et quand Anne-Charlotte en ressent le besoin, elle intègre de nouvelles stagiaires.
En septembre dernier, elle sent pourtant que l’équilibre est précaire : « j’arrivais au bout d’une logique et mes clients le sentais. J’avais envie d’être épaulée par quelqu’un de plus solide que moi, de plus avancé et qui pouvait rejoindre l’agence avec ses propres clients. ».
Heureux hasard, un jour de décembre les coups de fils pleuvent, plusieurs prospects souhaitent la rencontrer. Tous sont envoyés par Lucie Heinrich fondatrice de l’agence In Bloom qui songe à s’arrêter. Les deux entrepreneuses se rencontrent en janvier pour ne plus se quitter. Animées par les mêmes fondamentaux, elles fusionnent en février. L’équipe s’est renforcée en accueillant une graphiste et directrice artistique qui pose son regard affûté sur les outils de communication de La Falcktory « Et ça c’est super car ça nous manquait ». Anne-Charlotte en est bien consciente les outils de communication se métamorphosent chaque jour, la façon de communiquer elle-même évolue aussi à toute vitesse « et nous devons être à la page parce que les lignes bougent et vont encore bouger d’où l’importance des stagiaires tout juste diplômées qui nous empêchent de stagner ».

En près de quatre ans et sans l’avoir envisagé ainsi, Anne-Charlotte s’est imposée comme une des attachées de presse avec lesquelles il faut compter. Malgré tout, elle se raconte en tout humilité ne cachant pas les moments de doute, avec beaucoup d’humour et dénuée de tout triomphalisme. Un formidable témoignage, merci Anne-Charlotte !